Nature
Culture
Langues
UN PAYSAGE DE PREMIER MATIN DU MONDE….
La Musique et les Chants
Le corse est une langue romane
du groupe italo-roman
Influences et Ilots
Linguistiques et Parentés
La francisation
Paix et Santé
Pace i salute
Bonjour,
comment ça va ?
Bonghjurnu ,
Cumu hè ?
Quel temps fait-il ?
Chí tempu face ?
L’avenir
La richesse du paysage Corse rend toute tentative de description fort malaisée tant se côtoient, s’entremêlent ou s’entrechoquent entre azur marin et horizon céleste des splendeurs aussi variées que celles des sommets altiers, des vallées de légende , des golfes farouches ou harmonieux, des criques abritées, des plages douces ou brûlantes, des falaises sculptées par les hommes et les embruns, des coteaux nés pour la vigne et l’olivier….
On pouvait craindre qu’avec la disparition du mode de vie pastoral, ces chants si originaux transmis de père en fils et de vallée en vallée au temps de la transhumance, ne soient voués au silence.
Il n’en est rien. En Corse on chante encore et toujours.
Cette classification a été confirmée par la publication scientifique du Lexicon Romanistischen Linguistik (1988) où on le met dans la liste des quatorze langues romanes, à l’égal de l’italien et du français, par exemple et pour ne citer que les deux langues avec lesquelles le corse a affaire parce qu’il leur est souvent associé pour d’évidentes raisons socio-historiques.
L’influence Toscane a été capitale à l’étape suivante, c’est-à-dire à partir du IXème siècle, avec pour conséquence la rupture de l’ancienne unité linguistico-culturel le sardo-corse. (La Sardaigne subira ensuite une domination catalano-aragonaise).
De cette influence le corse conserve incontestablement une Couleur Dantesque ; il lui doit même d’être considéré par certains sociolinguistes de la péninsule comme un conservatoire privilégié d’archaïsmes italiques.
Une politique vigoureuse de francisation, d’abord, puis les lois scolaires, l’émigration vers l’Empire colonial, faisant du français la Langue du Pain , ont accentué considérablement les effets d’acculturation.
Voici quelques mots ou expressions écrites en Corse.
Aujourd’hui, l’accès au statut de langue pour l’ancien idiome oral corse n’est pas sans problèmes : toujours minoré entre deux langues de prestige, il cherche sa voie dans une réalité encore vivante, où entrent des oppositions unité/diversité, oral / écrit, norme / usage, dans des fonctionnements diglossiques fort complexes, analysés sous l’éclairage de concepts sociolinguistique reconnus (reconnaissance / naissance, élaboration, distanciation, volonté populaire).
Dans cette problématique s’inscrivent l’écriture du corse, son illustration littéraire, son enseignement et la recherche universitaire, son utilisation quotidienne et médiatique, dans un éventail diversifié de fonctions et de registres.
Les développements dans chacun de ces domaines dépendront de la vitalité des nouveaux locuteurs et scripteurs du corse, de la richesse et de la sincérité du débat public, de la volonté collective et de la cohésion de la communauté utilisatrice, pour ne pas parler de la qualité des mesures de politique de la langue qui lui seront proposées.
Des parentés peuvent également être constatées avec certains dialectes méridionaux de l’Italie, notamment le calabrais, cependant que les Génois, malgré une domination politique de cinq siècles, ont peu laissé de leur parler puisqu’ils adoptaient eux-mêmes le toscan comme langue écrite.
Au chapitre des curiosités, il faut noter qu’il existe en Gallura, au nord de la Sardaigne, un dialecte proche de celui de Corse du Sud à cause d’un peuplement de bergers corses au début du XVII ème siècle.
Inversement des îlots linguistiques anciennement installés constituent une originalité en Corse même: le bonifacien, ligure importé au XIII ème siècle par des colons génois, et du grec, implanté par des colons maïnotes établis près de Carghjese aux XVII ème et XVIII ème siècles.
Quelques familles seulement conservent la pratique de ces langues, notamment dans la liturgie pour le grec.
Quant à l’influence du français, elle s’est développée très lentement à partir de l’annexion de 1769, au cours d’un processus de transculturation qui a duré près
d’un siècle.
C’est à l ‘ère tertiaire que l’ébranlement du système alpin a le génie de provoquer la fracture d’un morceau du vieux continent primaire appelé Tyrrhénienne et le soulevant , de donner naissance, à travers les âges, à cette île éblouissante de beauté et d’harmonie qu’est aujourd’hui la Corse.
Si les Nanne ces berceuses ou les Serinati, ces chants de l’amour se sont doucement éteints, le chant polyphonique ou Paghjella retrouve une étonnante vitalité.
Ce patrimoine est de nouveau réinvesti par les groupes actuels de renommée internationale comme I Muvrini
Il n’est pourtant pas inutile de rappeler que cette langue n’est donc pas un italien importé ou transformé, mais bien le résultat d’une évolution propre à partir d’un état de langue fortement latinisé, sans qu’il soit toutefois possible d’établir avec précision les différentes dates de cette évolution, ne serait ce qu’à cause de la configuration extrêmement montagneuse et cloisonnée du relief insulaire.
Source : https://catalogue.rinobaldi.fr/artistes-pour-mariage/2312-chanteurs-corses.html
Située au croisement des routes maritimes allant de la France vers l’Italie et l’Orient et d’Europe Centrale vers l’Italie et l’Espagne, la Corse avec 8772 km2, 183 km de long, 83 km de large et 1OOO km de côtes est la
troisième plus grande île de la Méditerranée occidentale ainsi que la plus élevée . En effet, à seulement quelques
kilomètres de la mer , là voilà qui surgit et culmine à 271O mètres d’altitude !
Les Vins
La Charcuterie
La Châtaigne
Le Gibier
Les Soupes
Les Pâtes
Les Poissons et
les Fruits de Mer
Les Bergers et leurs
Troupeaux
(Fromages et Brucciu)
La Table et la Cuisine Corses
Les Appellations d’Origine Contrôlée A.O.C. Appréciés dès la plus haute antiquité, les vins de Corse sont aujourd’hui plus de 100 à avoir mérité le classement « Appellation d’Origine Contrôlée » qui récompense dans la hiérarchie officielle des vins en France, le plus haut degré de Qualité.
La Corse compte à elle seule 8 Appellations d’Origine, différentes, situées tout autour de l’Île.
C’est à partir de la viande de « porcs coureurs » élevés le plus souvent en liberté , « noirs comme des sangliers en raison du commerce qu’ils ont continuellement dans les bois avec cette sorte de bête fauve » ( Goury de Champgrand, Histoire de l’Isle de Corse - 1772) qu’est fabriquée, selon des rites ancestraux, la charcuterie corse dont la renommée a depuis longtemps franchi les rives de l’île de beauté.
Il est des contraintes historiques qui n’amènent pas que malheur et désolation : celle de l’implantation du challenger en Corse au XVI siècle sous le joug des Génois, maîtres de l’île, en est un excellent exemple . Dernière des cinq espèces végétales (vigne, figuier, mûrier à soie, olivier) que les Corses ont obligation de planter pour éviter la disette, le châtaignier se révélera vite être non seulement l’ « arbre à pain » de l’île mais aussi l’arbre source de richesse et de célébrité de la région montagneuse qui en tira son nom : la Castagniccia , et bientôt arbre de vie de la Corse.
Le sanglier, prince du maquis nourri de baies sauvages et de châtaignes ou chapardeur de vergers, régalé de raisins et de figues, donne l’occasion aux chasseurs infatigables de pratiquer à longueur de week-end, du mois d’août au mois de février leur sport favori sous forme de « battues » pouvant couvrir plusieurs hectares de maquis et sous-bois.
La viande de cet animal très répandu dans l’île - et dont la cérémonie du partage entre chasseurs est un bon exemple du très marqué respect du aux « anciens » - fait le délice des gourmets qu’il soit servi rôti ou soigneusement mijoté en ragoût ( Tianu ) .
Les pigeons et les perdrix aux choux agrémentés d’une sauce tomate parfumée à la Nepita (plante sauvage ) feront délicieusement oublier les merles rôtis dont la chasse autrefois abusive est aujourd’hui interdite.
Servies aujourd’hui en entrée, aux
légumes et aux herbes sauvages , aux
haricots et aux pissenlits, aux oignons , à
l’ail et au lard, les soupes ont longtemps
constitué le plat principal des dîners
paysans.
Héritage sans doute d’un passé italien,
avec la sauce tomate cuisinée à l’huile
d’olive du pays, les aptes souvent farcies
au brocciu (ravioli ou cannelloni), au
sanglier (lasagne), ou mariées à la
langouste sont souvent à l’honneur dans
la cuisine traditionnelle.
Cadeaux des torrents de montagne , les anguilles et les truites autrefois cuites à même les galets chauffés à la braise rivalisent de saveur avec ceux venus de la mer : daurades, rougets , bianchetti, rascasses, loups, langoustes, calmars et l’inimitable bouillabaisse- l’Aziminu- tandis qu’oursins et huîtres des étangs de Diana ou d’Urbino peuvent se déguster nature au soleil des doux hivers insulaires.
A la production laitière corse est généralement associée la commercialisation de viandes et le gigot de cabri - Caprettu - rôti à la braise piqué d’ail, légèrement arrosé de jus de lard grillé - Panzetta - , ou cuisiné en sauce et accompagné de ravioli au brocciu fait traditionnellement partie du repas qui marquent les fêtes religieuses notamment la veillée de Noël, tandis que la préférence ira au gigot d’agneau - Agnellu - pour la fête de Pâques.
Respectueuses des traditions, elles sont le reflet de cette nature si difficile à cultiver mais dont les richesses, exploitées avec sagesse, sauront apporter à l’homme, humble berger ou simple paysan le matin , chasseur le soir, le réconfort d’un repas préparé avec sagesse et partagé avec bonheur.
Ainsi le châtaignier utilisé pour construire ces foudres où doucement le vin vieillit, donnera la châtaigne pour faire la Pulenta et nourrira le Sanglier ou le cochon de lait du repas de fêtes.
Source : https://auchanetmoi.auchan.fr/article/aubergines-brocciu?
Source : http://www.clospoggiale.fr/
Source : https://amp.pleinevie.fr/vie-quotidienne/cuisine/comment-cuire-
les-chataignes-fraiches-16137
Les Autres Produits de la Nature
Quand au printemps le parfum de la sève et des fleurs de maquis révèlent en nous ces inspirations propres aux artistes, les abeilles « filles de lumières » titubent enivrées du nectar des fleurs de cistes , de genets, d’aubépines sauvages ou de citronniers pour offrir cet ambre tout de douceur , le miel , qui ,comme la gelée d’Arbouses sauvages - « fraises » de l’hiver » - viendra sublimer sur la table familiale le goût du brocciu.
Mais si l’île est naturellement la plus verte de la Méditerranée, elle est aussi garce à ses hommes le 4ème verger du monde avec une récolte annuelle d’environ 35 000 tonnes de clémentines désormais connues et appréciées au delà de ses rives.
Au nom des produits typiques et ..typés de la Corse peuvent être également cités la confiture, la liqueur ou le vin de mandarine , le vin d’orange et la liqueur d’arbouses, le cédrat confit, la liqueur de myrte ou de châtaigne sans oublier l’apéritif « Cap Corse » qui a depuis fort longtemps franchi les limites de la Méditerranée, et que certains aiment à boire en croquant un morceau de Finuchiettu (sorte de gâteau sec non sucré en forme de chiffre huit piqué de grains d’ anis).
Source : https://happypapilles.fr/risotto-
pastasotto-macaroni-corsoise/
Les Sites Préhistoriques
La proximité de la plaine fertile du Taravo,
la présence d'une hutte facilement
aménageable et de nombreux abris sous
roche vont prédisposer le site de Filitosa à
une très longue occupation, du VIème
millénaire avant notre ère jusqu'à
l'occupation romaine.
Au IIème millénaire av. J.C., les tailleurs de pierre, les sculpteurs mégalithiques feront de Filitosa le plus grand centre de l’art statuaire corse et méditerranéen.
Filitosa, 8000 ans d’histoire et de mystère, garde jalousement ses statues-menhirs, ses monuments circulaires et ses secrets.
Les « Torre » ne cessent de nous interroger. Quelle était leur destination ? Quel culte l’homme pratiquait-il à Filitosa ?
Filitosa 8000 Ans d’Histoire